Un jour, après une célébration particulièrement joyeuse et parfois bruyante dans une communauté militaire de Toumkoul, un officier musulman vint me confier amicalement: «Ne me dis pas que vous venez de prier! Ce n’est pas dans le vacarme qu’on loue le Seigneur.» Je lui demandais alors s’il ne connaissait pas un certain prophète Daouda (David) qui avait introduit le chant avec tous les instruments de l’époque dans la prière au Tout-Puissant. Il connaissait évidemment Daouda mais pas le détail en question. Je conclus alors: «Va chercher les passages dans le Coran et tu verras. D’ailleurs dans notre célébration, il y a aussi des moments de lecture et même de prière silencieuse, on ne chante pas tout le temps. Viens et tu verras.»
Nos célébrations eucharistiques sont particulièrement égayées par un beau groupe d’enfants de chœurs et de petites danseuses qui évoluent dans un synchronisme parfait. Ce groupe d’ailleurs sur le fil des années alimente la chorale et le mouvement des «Kemkogi.»
Une belle source de jeunesse chrétienne qui jaillit directement de l’Eucharistie.
