Éducation et culture

Le contexte

Le système scolaire tchadien, ruiné par 20 ans de guerre, se porte mal. Malgré les revenus du pétrole, l’État est incapable de fournir les infrastructures nécessaires et les maîtres mal payés partent presque chaque année en grève. La population jeune ne cesse d’augmenter et l’école tchadienne inspirée du modèle occidental ne peut faire face au besoin croissant d’alphabétisation. Selon un rapport de l’Unesco de 2004, la population tchadienne est analphabète à 86,5%, avec un écart non négligeable entre les hommes (77%) et les femmes (94,8%). Plus inquiétant encore : loin de s’améliorer, le niveau général d’éducation n’a

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cessé de baisser ces dernières années dans tout le pays suite aux grèves répétées, aux effectifs pléthoriques, aux professeurs de moins en moins bien formés, à l’inadéquation des programmes scolaires aux réalités socio-économiques et à l’achat des diplômes.

Si l’accès à l’école est difficile, l’accès à la culture l’est encore plus. Dans nos villes et villages sans télévision ni électricité, les bibliothèques sont rares et la vie artistique peu encouragée. Dès lors, lorsqu’un artiste local émerge, presque miraculeusement, nous nous efforçons de l’encourager. Pour en savoir plus, lisez le témoignage|Voir les témoignages du peintre Idriss Bakaye.

Nos activités

Dans ce contexte de grande carence, notre Église fait de l’éducation et de la culture une de ses grandes priorités. Notre action se décline en 4 axes :