À la découverte de la communauté des auxiliatrices de Bitkine

auxibitk.jpgLa communauté de Bitkine a été fondée en 1991. Nous sommes actuellement quatre sœurs de trois nationalités différentes : Rwanda, Japon et France.

Cécile

« Va, quitte ton pays, vers un pays que je t’indiquerai ».
Cet appel d’Abraham a retenti en moi alors que j’écoutais une de mes sœurs au Tchad me témoigner de sa vie. Confirmée par une retraite puis mes supérieures, me voici envoyée au Tchad depuis août 2012. Oui un second appel dans ma vie religieuse !

Après une première année de découvertes et de confirmations dans des apostolats divers, très riche d’enseignement, me voici envoyée pour divers services : la formation des enseignants dans les Écoles Catholiques Associées du Guéra, la pastorale des jeunes à Bitkine, le catéchuménat, l’apprentissage de l’arabe tchadien et l’économat de la communauté.

À travers ces différentes rencontres, je perçois que Dieu tient promesse et me comble de ses bienfaits. Ici je réalise avec plus d’acuité la profondeur de notre charisme «  abandon, simplicité et joie ». Abandon aux événements quotidiens, petits ou grands, joie d’être accueillie par ce peuple tchadien, de marcher à ses côtés, simplicité de vie… Beaucoup de paysages, de rencontres me parlent de l’Évangile. Oui, je me laisse évangéliser par tout ce que je vis et reçois de nos frères et sœurs tchadiens.

Merci à mes sœurs qui ont tracé la route !

Maryvonne

Je suis Maryvonne Cosson, la plus ancienne des sœurs du Tchad. En 28 ans de présence, j’ai eu la chance de connaître plusieurs lieux puisque j’ai habité à Fort-Lamy, Moundou, Mongo, Bitkine, N’Djamena et je suis de nouveau à Bitkine depuis 7 ans. J’ai eu des activités variées : animation de groupements villageois, maitresse des novices (j’ai eu 4 novices tchadiennes), pastorale vocationnelle et maintenant je suis responsable d’un internat paroissial de collégiennes. Depuis longtemps, j’ai la charge de l’économat dans les communautés et à différents niveaux. J’ai ainsi acquis quelques compétences. Cela me vaut aussi d’aider à la paroisse pour la comptabilité. Le Tchad m’a rendue polyvalente et je rends grâce à Dieu de m’avoir fait découvrir des talents insoupçonnés.

La parole de Jean-Baptiste en parlant de Jésus : « Il faut qu’il croisse et que je diminue » a toujours guidé ma manière de me situer dans ma mission, quelle qu’elle soit : permettre à l’autre de croître, de s’épanouir pour être capable de prendre sa vie en main, de faire par lui-même. Pour moi, c’est cela mettre debout, faire grandir en dignité. Je suis pleinement heureuse quand je peux passer derrière ou même me retirer.

Kyoko

Je m’appelle Kyoko. Je suis Japonaise. Je suis en séjour au Tchad depuis septembre 2013 pour 6 mois. Pourquoi ? C’est pour savoir si j’ai la vocation pour vivre au Tchad ou non. Je commencerai bientôt quelques petits apostolats… Je suis très heureuse de rencontrer les Tchadiens surtout les petits enfants qui sont très sympathiques. Et après? Je retournerai au Japon pour y travailler au moins pour un an en discernant la volonté de Dieu avec mes sœurs. J’ai envie d’aller où le Seigneur m’emmènera.

Valérie

Valérie MUKANKUSI, Auxiliatrice rwandaise
* Entrée au Noviciat, le 1 septembre 1986
* Premiers vœux, le 3 septembre 1988
* Vœux Perpétuels le 30 août 1997

Je suis au TCHAD depuis septembre 2008 dans la communauté de BITKINE où j’ai d’abord été professeur de FRANÇAIS au Collège des Filles Joséphine BAKHITA pendant 2 ans.

Depuis 2010, je travaille à plein temps avec l’Association FOI et JOIE TCHAD : un mouvement d’éducation populaire qui œuvre pour la promotion d’une éducation de QUALITE. Le réseau de BITKINE compte 8 écoles dans lesquelles nous essayons de former les directeurs pour mieux gérer leurs écoles ; les maîtres communautaires afin qu’ils haussent leur niveau et aient des outils méthodologiques et pédagogiques ; et enfin nous travaillons avec les Associations des Parents d’Élèves et voyons avec eux les moyens à déployer pour une prise en charge et une plus grande autonomie.

Outre ces activités professionnelles, une simple présence en communauté : signe d’espérance pour ceux qui nous entourent. Témoignage d’unité dans la diversité.
Un coup de main dans la préparation de la liturgie et dans la réflexion pour l’animation des CEB (Communautés Ecclésiales de Base)


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