Foi & Joie

Logo de Foi et Joie
Logo de Foi et Joie
Fe y Alegria naît au Venezuela en 1955 de la conviction que l’éducation est un facteur indispensable à l’amélioration des conditions de vie et qu’il est nécessaire que les différents acteurs sociaux s’impliquent (étudiants, professeurs mais aussi famille et quartier). Une première école est donc créée à Caracas par les habitants d’un quartier défavorisé soutenus par un groupe d’étudiants et leur aumônier jésuite. Depuis, Fe y Alegria se définit comme un mouvement d’éducation qui s’adresse principalement aux secteurs de la société les plus défavorisés en vue de leur donner l’accès au droit de l’éducation. Fe y Alegria, qui existe aujourd’hui dans 17 pays d’Amérique Latine, promeut une éducation de qualité qui s’appuie sur les capacités propres des élèves et les valeurs de leur culture. Cette éducation a pour but d’amener les bénéficiaires, grâce à l’accès aux connaissances et aux techniques adaptées, à devenir des agents de transformation et du développement de leur milieu. Basé sur le principe de l’égalité de tous, femmes et hommes, dans toutes les dimensions de la vie, le mouvement cherche à éduquer aux valeurs du respect de toute personne et de toute la personne.

Formation des maîtres communautaires à Baywangué
Formation des maîtres communautaires à Baywangué
Aujourd’hui, Fe y Alegria est en train de naître en Afrique, avec une expérience pionnière à Mongo. En novembre 2007, Mr. Ahmat Terap|Voir son témoignage , inspecteur de l’enseignement primaire Aboutelfan et le P. Alfredo Vizcarra, sj, se sont rendus en Amérique Latine invités par la Fédération Internationale de Fe y Alegria. Ils ont participé au Congrès annuel du mouvement qui s’est terminé par l’événement majeur de l’entrée officielle du Tchad dans la Fédération Internationale. Cette adhésion a soulevé un enthousiasme unanime parmi les membres de la Fédération ( www.feyalegria.org|Voir le site de Fe y Alegria->http://www.feyalegria.org] ). Fe y Alegria naît donc au Tchad, le 28 novembre 2007, sous le nom de Foi et Joie (Imân wa Farah en arabe local) et est en plein chantier. Le mouvement s’appuie sur un [travail mené depuis près de 20 ans|Voir les documents socio-historique par notre Église et des collaborateurs locaux auprès des écoles communautaires|Voir les écoles communautaires. Son plan d’action s’étale sur huit ans et vise à l’intégration progressive de 20 écoles, situées sur trois axes : Baro, Bardangal et Delep. Les premières bénéficiaires sont les écoles de Dougoul, Baywangué et Bardangal où l’équipe travaille activement à une formation renforcée des maîtres communautaires et une sensibilisation à l’esprit « Fe y alegria », désormais « Imân wa Farah ». Parallèlement, le mouvement concentre ses énergies sur la constitution, l’installation et l’organisation du travail du bureau exécutif.

A Mongo, Foi et Joie veut mettre en place une éducation qui prépare à la vie par le biais d’une société éduquée. Pour ce faire, le mouvement cherche à :

  • améliorer la formation des maîtres et directeurs des écoles communautaires
  • sensibiliser les parents sur l’importance de l’école pour qu’ils soient partenaires du processus éducatif
  • articuler les énergies des parents, des maîtres et des autorités de l’État afin de favoriser un environnement d’apprentissage et de coopération au profit de l’éducation des élèves
  • établir un lien entre l’acquisition des connaissances et le développement de la société.

« Foi et Joie Tchad » est aidée par Entreculturas qui l’appuie en argent et en personnels au travers des volontaires|Voir les volontaires « Volpa».