Et quoi de plus concret dans la Préfecture Apostolique de Mongo ?
A.U.R.A. (Association – Union – Réflexion – Action) est le nom de notre Caritas diocésaine. Elle a vu le jour en novembre 2005 mais certaines des ses activités (comme les dispensaires et les barrages) sont plus anciennes. Son nom s’explique par le fait que notre diocèse est le plus à l’est du Tchad (donc tourné vers le levant) mais aussi le plus jeune du Tchad d’où le signe d’un jour nouveau qui se lève derrière les belles montagnes de la région.
Notre association compte 22 membres, tous catholiques ressortissants de la région, dont plusieurs travaillent bénévolement pour l’association. Notre rayon d’action est d’environ 380 km de l’Est vers l’Ouest et d’environ 400 km du Nord vers le Sud. Nous intervenons dans 3 secteurs de la vie de cette population : la santé, l’éducation et le développement rural.
– La santé : premier souci de la population tchadienne qui manque cruellement de structures sanitaires ne serait-ce que pour les préventions épidémiologiques, la lutte contre la mortalité infantile et les soins primaires. Actuellement, nous avons trois centres de santé|Voir la santé.
– L’éducation : premier défi de la population tchadienne analphabète à plus de 80% (selon l’UNESCO). Nous avons une inspection diocésaine avec 10 écoles catholiques associées|Voir les ECA où l’Etat n’intervient que pour l’affectation des enseignants et la rémunération de ceux-ci. Les autres aspects de la gestion de ces écoles nous incombent.
– Le développement rural : la population tchadienne et particulièrement celle de la Préfecture Apostolique ne vit que de l’agriculture et dépend entièrement des caprices des saisons. De ce fait, nous avons appuyé la création de 217 banques de céréales|Voir la sécurité alimentaire dans autant de villages différents pour lutter contre la famine et l’usure des commerçants qui exploitent les paysans. Nous intervenons aussi dans la construction des barrages|Voir eau & environnement car l’eau est une denrée rare dans cette région (104 barrages à ce jour), la construction des puits à ciel ouvert (plus d’une centaine) et la construction des écoles communautaires|Voir les écoles communautaires (38 construites toutes en pierres) pour les villages oubliés de l’État tchadien.