«En juillet dernier, mon fils a été enrôlé dans un groupe armé pendant une campagne de recrutement près de son école. Malgré mes efforts répétés pour intervenir, il a tout de même été envoyé à un entraînement militaire.» (propos d’un tchadien récemment recueillis par JRS).
Pour le «red hand day» (jour de la main rouge), ce 12 février, JRS appelle le gouvernement, avec le soutien des communautés locales, à augmenter les efforts pour prévenir l’utilisation des enfants dans les groupes armés par la création d’écoles plus sûres.
Depuis mai 2007, le JRS a déjà aidé la réhabilitation, la réunification et la réintégration de 225 enfants avec leur famille. «Notre but ultime est d’aider le renforcement des structures de réintégration comme l’éducation, les forums de dialogue intercommunautaire et environnement familial qui protègent les enfants. Il n’y a pas de solutions immédiates. Nous pouvons seulement agir sur les causes du conflit et du recrutement avec les communautés. Cela apporte des transformations pacifiques qui peuvent bénéficier à toute la région.» (C. Lemare, directrice projet JRS)
